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Anticiper les risques en bourse

    Anticiper les risques en bourse

    L’AMF a récemment publié une cartographie des risques pour 2022, pour que les investisseurs puissent les anticiper.

    Comme chaque année, l’organisme régulateur passe les marchés au crible, afin de dégager les principaux risques actuels. Pour 2022, plusieurs facteurs de risques sont à la hausse :

    • Risque de chute des actifs dont la valeur est surévaluée par rapport à leur prix
    • Manque de coordination internationales dans les politiques monétaires
    • Risque de crédit et des dettes devenant insoutenables
    • Hausse de la volatilité et des variations du niveau de liquidité
    • Accès difficile des PME aux financements
    • Difficultés de financement de la transition énergétique
    Cartographie des risques 2022 - AMF
    Cartographie des risques 2022 – Source : AMF

    Les risques semblent plus élevés qu’en 2021, et les perspectives pour 2023 ne sont pas reluisantes, avec des risques en hausse.

    Le marché est déjà un bon indicateur en soi. Le CAC 40 est en baisse de -16 % sur 2022, le S&P 500 à -19 % et les obligations d’état européennes accusent quant à elles -11 %. Seul l’or s’en tire bien avec une hausse de 6 %. Mais la performance globale des actifs reste donc très négative.

    Pour le moment, 2022 est donc une très mauvaise année pour les investisseurs (pour l’instant la pire depuis 2008). Malgré tout, la chute des actions, l’inflation et la hausse des taux ne dureront pas éternellement.

    Le travail de l’AMF, qui a cartographié les différents risques actuels et à venir, est bien entendu intéressant. Mais pour autant, il ne sert à rien d’anticiper le marché : ce n’est pas parce qu’il y a des risques, que tout le marché va forcément continuer à chuter.

    Personne n’a de boule de cristal, et si vous essayez d’anticiper le marché, vous faites un pari (qui pourra s’avérer gagnant, ou perdant).

    Pour réussir vos investissements, il n’est pas nécessaire d’anticiper le marché. Il vous suffit d’adapter votre niveau de volatilité en fonction de votre tolérance au risque.

    Pour cela, les obligations et l’or sont des alliés précieux pour définir et borner le niveau de volatilité souhaité.

    Il n’y a pas que les actions qui existent, dans le monde de l’investissement, même si la plupart des investisseurs sont à 100 % investis sur des actions. Lorsqu’une crise survient, ils découvrent à leurs dépens qu’elles sont capables de faire le grand huit.

    Lorsque cela arrive, comme depuis le début de l’année, si on n’a pas l’estomac bien accroché, les émotions liées à la peur prennent le dessus, le besoin de tout vendre se fait sentir, et c’est là que les pertes se concrétisent.

    C’est pour cela que l’allocation d’actif, qui désigne la manière dont vous allez répartir votre portefeuille (quelle proportion d’actions, d’obligations, voir d’or et d’autres actifs) prend une importance capitale dans les périodes de crise.

    Elle vous permettra (si vous avez bien défini votre tolérance à la volatilité), de passer les zones de turbulence sans encombre, et de rester ainsi dans la course pour profiter de la hausse à long terme.